May 8, 2017
Honorables sénateurs, nous vivons dans ma province, le Québec, des événements qui passeront à l’histoire. Des rivières sortent de leur lit. Des inondations d’une telle ampleur ne se produisent qu’une fois par siècle.
Des Québécois perdent leur maison et leur commerce. Des familles sont déplacées et forcées de trouver refuge dans des localités voisines. Des routes, des ponts, des autoroutes, des écoles et des autobus ont été touchés.
Jusqu’à maintenant, plus de 1 400 foyers ont été inondés et plus de 1 500 personnes ont quitté leur maison dans 146 municipalités du Québec.
L’état d’urgence a été décrété dans ma ville, Montréal, et j’ai été témoin des répercussions des inondations dans le quotidien des Montréalais. L’image de sacs de sable empilés autour de maisons vides et de rues submergées est vraiment difficile à voir.
Plus de 1 600 soldats et des bénévoles de la Croix-Rouge ont été dépêchés pour aider les personnes touchées par les inondations.
En fin de semaine, j’ai pu constater le courage et la générosité des Montréalais et des Québécois. Des gens de tous les milieux viennent à la rescousse de ceux qui en ont besoin. Des familles ouvrent leur porte aux victimes, leur offrant un abri, de la nourriture, des vêtements et un lit chaud. D’autres ont décidé de braver les eaux et se sont portés volontaires pour remplir les sacs de sable servant à ériger des digues pour contenir les eaux en crue.
Le courage des Montréalais et des Québécois est, en un mot, remarquable. Je prends ces quelques minutes pour exprimer mon soutien à tous ceux qui sont touchés et saluer le dur travail et la détermination des premiers intervenants et des courageux bénévoles. Je suis avec eux en pensée et en prière. Merci.