Statements & Speeches

La pandémic COVID-19 – Les tests de dépistage et de recherche des contacts (Période des questions)

June 17, 2020

L’honorable Judith G. Seidman : Honorables sénateurs, ma question s’adresse au leader du gouvernement au Sénat. Elle fait suite aux questions que j’ai posées le mois dernier concernant les tests de dépistage de la COVID-19. En date du 16 juin, 2,2 millions de Canadiens ont été testés, mais le pays devrait être bien plus avancé dans le domaine des tests de dépistage stratégiques, en particulier dans les régions et les lieux de travail à haut risque. Des tests fiables, rapides et faciles à administrer sont essentiels à cet égard. Outre une stratégie de dépistage pour les régions et les lieux de travail à haut risque, il nous faut également une stratégie concernant la recherche des contacts et le confinement avec services de soutien.

Monsieur le leader, je demeure préoccupée par le fait que ces éléments ne sont pas en place en ce moment, alors qu’on procède au déconfinement et qu’une deuxième vague du virus est prévue. Prévoit-on que Santé Canada ou l’Agence de santé publique adopteront une stratégie nationale globale de dépistage et de recherche des contacts? Si oui, y a-t-il un calendrier de mise en œuvre?

L’honorable Marc Gold (représentant du gouvernement au Sénat) : Merci de votre question. C’est une excellente question. Comme j’ai tenté de l’expliquer la dernière fois, je partage vos inquiétudes, et nous sommes tous conscients de l’importance du dépistage et du retraçage des contacts pour nous permettre de gérer efficacement les prochains chapitres de cette saga.

Le dépistage demeure un outil important, même lorsqu’on voit la courbe s’aplanir un peu, comme c’est le cas présentement. Il convient de souligner que, à ma connaissance, le gouvernement du Canada et l’Agence de la santé publique du Canada travaillent déjà avec les provinces et les territoires à élaborer des lignes directrices en vue d’une approche nationale pour le dépistage au Canada. C’est un défi complexe au sein d’un système fédéral, parce que la crise est vécue différemment d’une province à l’autre, voire d’une région à l’autre au sein des provinces. Ce qui se passe dans ma ville, Montréal, et dans certains quartiers de la ville est différent de ce qui se passe à l’Île-du-Prince-Édouard ou ailleurs.

Je veux cependant assurer au Sénat que le gouvernement est conscient de cette importance. Il est frustrant que nous ne soyons pas en mesure de faire mieux plus rapidement, mais le gouvernement travaille sans relâche sur cette importante question.

La sénatrice Seidman : Merci de votre réponse.

Il y a présentement un arriéré de 37 demandes d’approbation à Santé Canada concernant des appareils de dépistage, dont le tiers qui pourraient être administrés sur place au point de service. Nous savons qu’il y a au moins une autre demande concernant un test rapide que Santé Canada n’a toujours pas examinée, alors que ce test a reçu une approbation d’urgence par la Food and Drug Administration aux États-Unis et par l’Agence européenne des médicaments.

Monsieur le leader, comment Santé Canada décide-t-il des demandes d’approbation à traiter en priorité? A-t-on envisagé de prioriser l’approbation des tests administrés au point de service?

Le sénateur Gold : Je vous remercie encore une fois de la question. Je ne suis vraiment pas en mesure de répondre à ces questions précises. Je vais certainement me renseigner et je m’engage à vous donner une réponse le plus rapidement possible.