11 février 2014
Honorables sénateurs, à l’instar de la plupart des villes canadiennes, Montréal a plusieurs surnoms : la métropole du Québec, la belle ville et la ville des festivals. Nous donnons des surnoms à nos villes parce que nous sommes convaincus que chacune a un caractère distinct et, dans le cas de Montréal, une énergie distincte : cosmopolite et multiethnique, elle est un lieu de cultures et d’origines différentes. Mais comment une ville comme Montréal capture-t-elle son histoire colorée et parfois compliquée?
Une très belle initiative résulte de la collaboration entre le Réseau du patrimoine anglophone du Québec, la Greater Montreal Community Development Initiative, le Quebec Community Groups Network et l’English Language Arts Network.
Ensemble, Mosaïque Montréalaise, un cybermagazine, et le projet Mapping the Mosaic créent l’histoire populaire. Il s’agit d’une chronique web sur l’identité et les lieux culturels associés à la communauté anglophone.
Il y a deux volets au projet. Premièrement, le cybermagazine Mosaïque montréalaise recueille les histoires, les anecdotes et les points de vue des Montréalais anglophones sous forme d’articles, de photographies, d’enregistrements vidéo et d’extraits sonores, entre autres.
Deuxièmement, le projet Mapping the Mosaic invite les utilisateurs à placer une punaise sur une carte afin d’indiquer aux autres que cet endroit est associé à un souvenir ou à un pan de l’histoire du Grand Montréal. Les participants peuvent choisir des punaises de deux types : une première pour les souvenirs, c’est-à-dire les anecdotes personnelles, les réflexions et les historiettes, et la seconde pour les moments historiques, c’est-à-dire les personnes, les endroits ou les événements qui ont façonné Montréal au fil du temps.
Le résultat, honorables sénateurs, est une carte qui nous permet d’apprécier toute la richesse culturelle et historique de Montréal. Qu’on y raconte le premier match disputé par Jackie Robinson dans l’uniforme des Royaux de Montréal ou qu’on y lise le souvenir que les internautes ont gardé de la poussée printanière des glaces sur le Saint-Laurent, ce site web nous fait revivre les nombreux souvenirs et moments historiques qui ont ponctué la vie dans les rues et les quartiers que l’on connaît. Les utilisateurs peuvent ainsi faire connaître aussi facilement qu’ils peuvent explorer la riche histoire et le vaste patrimoine culturel des Anglo-Montréalais.
Ensemble, le cybermagazine Mosaïque montréalaise et le projet Mapping the Mosaic constituent un outil d’apprentissage incomparable, que ce soit pour les écoles, les sociétés d’histoire, les associations culturelles ou les curieux qui s’intéressent à la communauté anglophone de Montréal et aux quartiers qu’elle meuble par sa diversité.
Je vous invite à vous rendre sur ces deux sites web et à vivre par vous-même l’expérience que nous offre ce projet.