2 octobre 2012
Honorables sénateurs, à moins de deux kilomètres du Sénat se trouve le Centre pour les personnes âgées Les Bons compagnons. J’ai eu récemment le privilège d’y être invitée par mes parents pour y prendre le petit déjeuner et en faire la visite.
J’y ai vu un endroit où règnent une chaleur et une énergie hors du commun, où les personnes âgées se rencontrent pour voir des gens et faire de l’exercice, apprendre de nouvelles choses et raviver d’anciens centres d’intérêts. Que ce soit pour les repas cuisinés que les personnes âgées peuvent acheter pour les rapporter à la maison, les fêtes d’anniversaire avec du gâteau pour tous ou les nombreux concerts qu’on y donne, le centre Les Bons compagnons est bien plus qu’un lieu de rencontre; c’est une petite communauté. On y offre, entre autres, des ateliers sur les soins des pieds, la tension artérielle ainsi que la réparation des déambulateurs et des fauteuils roulants. Le centre met également les personnes âgées en rapport avec des services d’aide locaux, par exemple, pour le déneigement, l’entretien ménager et la livraison d’épicerie. En bref, le centre Les Bons compagnons est une ressource fantastique pour les personnes âgées d’Ottawa.
Ce centre ne pourrait pas fonctionner sans le dévouement et la détermination de plus de 400 bénévoles, dont un grand nombre sont des personnes âgées. Les femmes y apportent une contribution particulièrement importante. En 2008, environ une femme âgée sur trois y avait déjà fait du bénévolat. En fait, selon un rapport de Statistique Canada publié en 2007, les personnes âgées de 65 ans et plus faisaient plus d’heures de bénévolat, en moyenne, que les personnes de tout autre groupe d’âge.
Ce n’est que depuis peu qu’on reconnaît que les soins informels constituent une forme importante de bénévolat. Selon les estimations de Statistique Canada, 3,8 millions de Canadiens âgés de 45 ans et plus procurent des soins informels à une personne atteinte d’une courte ou d’une longue maladie. Près du quart de ces aidants sont des personnes âgées. Ces soins améliorent beaucoup les choses. Ils permettent aux personnes âgées de continuer d’habiter chez elles et réduisent les pressions sur le système de soins de santé.
Honorables sénateurs, ces faits en disent long. Ils nous montrent que l’apport des personnes âgées à la société perdure bien après leur retraite. Ils révèlent aussi l’esprit dans lequel sont donnés ces soins : une grande compassion, un dévouement inébranlable et un profond respect des valeurs communautaires.
Hier, le 1er octobre, on soulignait la Journée nationale des aînés. À cette occasion, il est important de féliciter les excellents organismes qui aident les personnes âgées dans notre région et, surtout, rendre hommage aux personnes âgées elles-mêmes. Ce sont des gens précieux pour notre société et leur apport inestimable a fait de notre pays ce qu’il est aujourd’hui et continue de le façonner.