14 avril 2020
C’est en avril que se tient le Mois de la maladie de Parkinson. Il s’agit d’une maladie neurodégénérative complexe, dont le tremblement, la perte d’équilibre, la lenteur, la rigidité et la voix faible figurent parmi les symptômes, et qui connaît la plus forte croissance dans le monde.
Au Canada, environ 100 000 personnes sont atteintes de cette maladie qui s’aggrave au fil du temps et qui mène à la perte d’autonomie et à une mort prématurée. Les scientifiques sont toujours à la recherche d’un remède.
Parkinson Canada offre des services de soutien et d’éducation auprès des personnes atteintes de Parkinson, de leurs proches et des soignants. Par ailleurs, cet organisme finance en ce moment une trentaine d’études, de bourses de recherche ainsi que de bourses d’études dans le cycle de recherche 2019‑2021. C’est donc 1,3 million de dollars qui sont consacrés à de nouveaux projets de recherche visant à comprendre la maladie et à peut-être y trouver un remède.
Citons quelques exemples des initiatives financées. Dr Mervyn Gornitsky de l’Université McGill mène des recherches, à l’aide d’échantillons de salive donnés par les personnes malades, afin de trouver un outil physiologique servant à poser un diagnostic dans les premiers stades de la maladie avant l’apparition des symptômes. En parallèle, Diana Matheoud, une chercheuse de l’Université de Montréal, a établi que la réaction des cellules à une infection ou à un facteur de stress constitue peut-être un indicateur de l’apparition de la maladie de Parkinson.
Parkinson Canada demeure résolu à appuyer les projets de recherche et s’assure que personne ne fait face seul à la maladie.
Que vous veniez de recevoir un diagnostic ou que vous preniez soin d’une personne atteinte de la maladie de Parkinson, un accès rapide aux soins et aux traitements établit la différence entre une meilleure qualité de vie et le fait de souffrir des symptômes aux effets dévastateurs. Parkinson Canada contribue à assurer une bonne qualité de vie aux personnes atteintes de la maladie par ses actions en éducation, en recherche, en défense d’intérêts et en services de soutien.
Afin d’avoir un avenir prometteur, exempt de la maladie de Parkinson, il nous faut continuer à aider ensemble les personnes malades et à soutenir la recherche dans le monde afin de trouver de meilleurs traitements et un remède.
L’honorable Judith G. Seidman