10 avril 2019
L’honorable Judith G. Seidman : Honorables sénateurs, le mois d’avril est le Mois de la sensibilisation à la maladie de Parkinson. Cette période nous permet de conscientiser la population à la réalité de tous ceux qui souffrent de cette maladie.
La maladie de Parkinson est le trouble neurologique qui connaît la plus forte croissance. À l’échelle mondiale, le nombre de personnes atteintes de cette maladie a plus que doublé depuis 1990, passant de 2,5 millions à 6,1 millions en 2016. À ce jour, on ne connaît ni sa cause ni son remède.
On estime qu’environ 100 000 Canadiens sont aux prises avec la maladie de Parkinson, et leur nombre va augmenter avec le vieillissement de la population. Selon de nouvelles études, les personnes qui vivent avec la maladie de Parkinson sont six fois plus susceptibles d’être atteintes de démence.
Le parkinson est une maladie du cerveau qui touche tous les aspects de la vie quotidienne et se manifeste par les symptômes suivants : tremblements, lenteur des mouvements, difficulté à marcher et perte d’équilibre, changements d’humeur, dépression, difficultés d’élocution, problèmes d’alimentation et de sommeil, et changements cognitifs. Le parkinson s’aggrave avec le temps et entraîne une perte d’autonomie, puis finit par causer un décès prématuré.
Depuis 1965, Parkinson Canada défend les droits des malades, fait de l’éducation et de la sensibilisation, et recueille des fonds destinés à la recherche. Parkinson Canada aide à faire en sorte que, nulle part au pays, les personnes touchées ne se sentent seules face à cette maladie.
En avril cette année, Parkinson Canada profite du Mois de la sensibilisation à la maladie de Parkinson pour rappeler aux Canadiens qu’ils ont dorénavant accès à des outils et à des ressources pour les aider à composer avec cette maladie. L’organisme a lancé sa campagne « AGIR à temps » et offre des trousses qui comprennent des outils pratiques et de l’information à l’intention des personnes atteintes de cette maladie, de leurs aidants naturels et des professionnels de la santé avec qui elles auront l’occasion d’interagir.
Honorables sénateurs, vous connaissez probablement, comme moi, une personne atteinte de la maladie de Parkinson et vous êtes conscients des défis auxquels ses aidants naturels et elle sont confrontés au quotidien. Dans bien des cas, ces personnes ont besoin d’aide. Le Canada doit absolument continuer d’investir dans la recherche. De plus, il faut continuer d’offrir des services et des programmes, non seulement dans le contexte des soins hospitaliers, mais également dans la communauté. Je vous remercie.