6 avril 2017
La Loi sur la citoyenneté
Projet de loi modificatif—Troisième lecture—Débat
L’ordre du jour appelle :
Reprise du débat sur la motion de l’honorable sénatrice Omidvar, appuyée par l’honorable sénatrice Gagné, tendant à la troisième lecture du projet de loi C-6, Loi modifiant la Loi sur la citoyenneté et une autre loi en conséquence, tel que modifié.
L’honorable Judith Seidman : À vrai dire, vous avez raison. Nous avons eu tout un débat à ce sujet au comité. Quant à moi, je suis tout à fait en faveur de ce que vous proposez. En fait, ma question est la suivante : selon Statistique Canada, comme les adultes de 55 à 64 ans représentent actuellement 36 p. 100 de la population active, ce qui est beaucoup, pourquoi fixer la limite à 60 ans? Pourquoi ne pensez-vous pas que la tranche d’âge devrait être de 55 à 64 ans plutôt que de 55 à 60 ans?
L’honorable Diane Griffin: Les personnes qui viennent au pays peuvent garder le statut d’immigrant reçu ou de résident permanent pendant quelques années avant de demander la citoyenneté ou d’y être admissible. Que se passe-t-il lorsqu’on passe du statut de résident permanent à celui de citoyen? Après la cérémonie de citoyenneté, on obtient le droit de vote, ce qui n’est pas rien.
Nous avons beaucoup de chance au Canada. C’est un pays qui sait faire preuve de compassion. Je continue de croire ce que j’ai dit concernant les personnes qui ne ménagent aucun effort pour apprendre la langue. Je suis d’accord avec vous au sujet du vieillissement de la main-d’œuvre. Les travailleurs acquièrent continuellement de nouvelles compétences, ou bien ils quittent le marché du travail. On constate que, malgré la fourchette d’âge actuelle de la main-d’œuvre, beaucoup de gens demeurent sur le marché du travail et s’adaptent assez bien à son évolution, y compris lorsqu’il s’agit d’apprendre à utiliser toutes sortes de petits ou gros gadgets qui encombrent la surface de leur bureau et qui font de très jolis arrêts de porte.